De plus en plus long, le temps qu’on prend pour mettre ce blog à jour ! Et pourtant, là, on en a des choses à raconter. De notre quotidien en Chine, pas tellement, un petit train-train pas désagréable… Mais des dernières vacances en Nouvelle-Zélande, là on pourrait en raconter des tonnes !!!
Mais on va abréger quand même.
Trois semaines. Trois semaines à sillonner les routes et chemins des 2 îles tous les 3 dans notre camping-car (un vieux Ford transit aménagé, dont le fonctionnement est conforme à l’allure générale : instable !)
Départ donc de Hong-Kong pour un vol direct sur Auckland. Bien sûr la NZ est plus proche de la Chine que de l’Europe. Mais on a quand même 11 heures de vol (de nuit à l’aller) ! 13 heures pour Paris, 11 pour Auckland. Hong-Kong est donc presque à mi-chemin.
On arrive à l’aéroport d’Auckland en fin de matinée et on va direct chercher le camping car, pour aller ensuite chercher notre premier spot pour la nuit après quelques courses dans un supermarché où on se plait à trouver des aliments à l’occidentale, ça nous change ! Et je ne parle même pas du rayon viande… quel régal !
On part donc plein est, Auckland est surement une ville sympa mais on a trop soif d’espace, de mer et d’air pur pour s’y arrêter.
On dormira au bord de la mer, sur la péninsule de Coromandel. Avec le bruit des vagues pour nous bercer…
Traversée de la péninsule, premières belles plages, premières baignades (mais le pacifique sud, c’est frais !). On file déjà droit vers le sud en direction des lacs volcaniques de Rotorua et Taupo.
L’heure est aux vapeurs d’eau soufrée, aux geysers et aux bains dans les rivières à 40°C dans la jungle! Tellement chaud que Timo ne veut pas y aller plus que les pieds. C’est étonnant, ça doit être encore plus étrange en plein hiver (la température est parfaite à l’ombre, mais le soleil est violent !)
On continue vers le sud. On longe les splendides volcans de Tongariro sur la desert road (paysage lunaire vraiment étonnant, contrasté à quelques km, par des promenades dans la superbe forêt primaire). Tout ça est très chouette, mais on à hâte de respirer les embruns des 40èmes rugissants !
Direction Wellington donc. On s’arrête à 20 minutes au nord. Beaucoup, beaucoup de vent. Pas grand-chose à faire à part courir après les mouettes entre 2 rafales ou à l’abri ; c’est le sport favori de Timo !
On hésite à prendre le ferry pour l’île du sud aujourd’hui. Finalement non, ça serait un peu trop la course. On est en vacances après tout.
Bien nous a pris, le journal du bar du petit déj le lendemain nous annonce ce qui nous aurait attendu : des rafales à 150km/h, des vagues de 12m, une traversée de 8 heures au lieu de 3 et quelques côtes cassées et voitures endommagées ! Tous les ferries sont retardés : ça nous laisse le temps de visiter un peu Wellington, admirer les énormes vagues de la houle résiduelle (il doit rester quand même encore des rafales de 100km/h) et le chouette musée Te Papa.
A 18h au lieu de 14, on embarque finalement, pour une traversée encore mouvementée. Sans les nommer, les filles de la famille ont un peu de mal à ingurgiter leur repas du soir même en se cramponnant à la table !
Et nous voilà donc à Picton, dans les Marlborough Sounds pour notre première nuit (au bord de la route celle-là vu notre arrivée tardive) sur l’île du sud.
C’est seulement au réveil (et donc de jour) qu’on découvre la beauté du site : des kilomètres de « canaux » de mer pénètrent la côte sauvage et déchiquetée, dans une ambiance d’un calme et d’une sérénité rares.
On se contentera de les parcourir en camion (une infime partie donc) pour nous diriger plus vite vers notre prochain objectif (sans oublier de s’arrêter passer des longs moments sur les plages immenses et quasi désertes) : Abel Tasman National Park.
Abel Tasman est un parc côtier réputé pour ses randos à pied et en kayak de mer, entre plages superbes et mer turquoise. On laisse tomber le kayak pas évident avec Timo, pour un bateau Taxi qui nous emmènera à une heure de là sur une plage magnifique. Les otaries et oiseaux de mer se joignent pour rendre la balade encore plus chouette. Le temps d’un pique-nique et nous voilà partis pour une rando de 2h30 dans la jungle, avec des vues étonnantes sur les autres baies et plages. Le rapide retour en bateau nous gratifie de la rencontre de raies et d’un manchot bleu au retour de la pêche… sympa.
Cap à l’ouest maintenant pour un grand bol d’embruns, d’écumes et de pleine mer. Le climat est bien plus frais et le temps change rapidement ici. Les côtes sont déchiquetées, les phoques, otaries et lions de mer se régalent, les plages sont encore une fois… désertes. Mais là on sait pourquoi : du vent, des courants, une eau froide et des averses sporadiques n’incitent pas à la bronzette. Le bon côté c’est la lumière magnifique qui enveloppe les paysages.
La végétation est très dense. Malgré la température plus fraîche (15 -25°C), elle est majoritairement composée de palmiers, nikaus et autres fougères (arborescentes ou non). Et ce, de la plage au… glacier !
Vingt minutes de voiture sur des chemins à 40km/h maxi, c’est ce qu’il faut en effet pour aller de la côte à la base des glaciers fox ou Franz Josef. Et pas des petits glaciers ! Vraiment surprenant. La courte marche d’approche se fait dans la forêt tropicale. Seul le vent descendant du glacier permet de sentir la présence des imposantes montagnes à certains endroits du chemin. C’est bien sûr un des spots touristiques de Nouvelle-Zélande, mais on est loin de l’affluence de Chamonix au mois d’août.
Allez, on change encore de décors. 4 à 5 heures de route sinueuse et magnifique, entre canyons, cascades et lacs (peut-être encore plus belle sans la pluie torrentielle qui nous accompagne ce jour là !) et nous voilà à Wanaka. Village au bord d’un lac magnifique, encerclé de sommets plus ou moins ronds, pelées, jaunes d’or à cette époque de l’année (automne). Plus loin la neige au-delà de 2500m. La mecque du vtt et autres activités de montagne. L’occasion d’une superbe petite rando bien sûr.
Plus qu’une petite semaine devant nous (déjà !). On hésite : est-ce qu’on le fait ce crochet vers les fjords de Milford Sound ? C’est loin, cela en vaut-il la peine ?
Allez, on va voir.
On a vu. On n’a pas été déçus. Un temps superbe, une route magnifique au pied de montagnes et glaciers, un fjord impressionnant et une ballade en bateau très sympa ont récompensés ces quelques heures de voyage supplémentaires. Même la nuit passée au bord de la rivière au pied des montagnes sur la route du retour aurait valu à elle seule ce détour !
Maintenant, il ne reste plus qu’à rentrer tranquillement vers Christchurch. On s’arrête sur la péninsule d’Otago à côté de Dunedin chercher un dernier havre de paix avant l’avion du retour.
La première soirée est un peu décevante (on ne voit pas les pingouins qu’on cherchait, mais on n’a pas non plus le courage d’attendre le crépuscule pour les voir rentrer se coucher). On se rattrape sur un excellent petit resto.
Le lendemain nous révèle toute la beauté de la péninsule. Et c’est au terme d’une marche d’une heure qu’on se retrouve sur une plage immense, uniquement peuplée de quelques lions de mer qui font la sieste. Etonnant comme on peut s’approcher près (en prenant quelques précautions quand même) sans trop les déranger. On pourrait passer des heures à regarder ces immenses animaux se prélasser tranquillement au soleil en s’aspergeant de sable de temps en temps. Magique !
Il est maintenant temps de prendre la route de Christchurch, où l’avion nous attend pour Auckland, puis Hong-Kong…
Voilà, c’était un résumé très rapide de 3 semaines de vadrouille. En le relisant, ça semble avoir été la course et c’est vrai que 3 semaines sur l’île du sud n’auraient pas été de trop. Mais en roulant autour de la sieste de Timo, ça c’est plutôt bien goupillé sans trop nous donner l’impression de courir. La prochaine fois, on ciblera un endroit et on planifiera des activités… la prochaine fois…
Peut-être un des derniers textes avant la fin. Le départ définitif de Chine est en effet prévu entre fin mai et mi-juin. Quelques excursions sûrement d’ici là, en profiter avant de partir… mais c’est déjà presque demain !
Reste à savoir où on se retrouvera après Guangzhou !!!
Pas grand-chose à rajouter sur le déroulemnt des vacances. Juste préciser que c’était vraiment un régal de se trouver tous les 3 ensembles pendant 3 semaines. Je pense que cela était encore plus fort pour Timo et Nico qui ont bien profité de ce temps partagé. C’était agréable de pouvoir retrouver des plaisirs simples pour Timo de grattage de sable, ramassage de bâtons, comptage de moutons, courses aux mouettes… Il a aussi conduit le camping car (pour de vrai) et était fier comme tout ! Nous avons trouvé d’ailleurs qu’il avait beaucoup changé pendant ce séjour. Ce qui nous a été confirmé par les maîtresses d’école à son retour. Il est de plus en plus sur de lui, va plus facilement vers les autres (même les grands de 5 ans !)…Il nous fait fondre de plus en plus !
Sinon petite précision sur notre retour via Hong-Kong, on y a fait l’échographie du 5è mois de grossesse (et oui déjà !). Cette fois les hommes de la famille ont pu voir le bébé et c’était très sympa d’être en famille pour le découvrir. D’ailleurs finalement on a « craqué » et profité de ce qu’on n’était pas en Chine pour savoir si c’est un p’tit gars ou une p’tite minette…