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Un an (!) à Guangzhou

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11 juin 2006

Bye Bye China !

Voilà. Deux semaines finales de célibat, de travail de fou et de pots de départs. J’ai rendu le permis de travail, fermé le compte en banque, rendu les clés de la Chine…

Quelques heures à la piscines avec les copains (et copines de timo), du rangement par-ci, du tri par-là.

Faut tout faire rentrer dans les valises qui restent.

C’était vraiment chouette. Dis, on pourrait pas ramener des copains (et copines de timo), une piscine, quelques bons restos, des paysages extraordinaires, des sourires…

Un brin de nostalgie émerge tout juste à la surface des pensées de retrouvailles et de toutes les aventures qui se profilent à l’horizon proche !

FIN DE L’EPISODE.

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24 mai 2006

Presque la fin...

Ben voilà c’est presque fini ! Il m’est encore difficile d’analyser le bilan de cette année en Chine. Trop de sentiments ambivalents. Mais comme je le disais à des futurs émigrants potentiels, même si nous n’avons pas souhaité prolonger l’expérience, je ne la regrette pas une seconde.
march__de_jade1Ce matin me baladant pour faire des achats de dernière minute j’essayai de m’imprégner de cette ambiance si particulière et de m’imaginer ce qui va nous manquer.
C’est sûr pas la pollution, bien que je remarque qu’au bout d’un an on s’est déjà habitué à beaucoup de choses. Mais il faut bien ce temps pour s’adapter (et encore!).
Il y a une vie ici que l’on ne retrouvera certainement pas en Suède. Ce mouvement permanent, cette agitation, les commerces de toutes sortes du petit vendeur de rue au mall rutilant et ultra moderne.
Sensation parfois dérangeante d’être vraiment un étranger, de susciter la curiosité, de ne rien comprendre, parfois cela est plutôt un avantage. Etre en dehors d’un quotidien français qui parait toujours morose d’après les infos, on se détache complètement de cette actualité qui nous semble si lointaine. Etre en permanence confronté à des choses nouvelles, inconnues, découverte quasiment à chaque fois que l’on sort. Cette découverte d’une culture tellement différente de la notre. Apprendre à voir les choses autrement. Tous les voyages que nous avons faits en Chine ou ailleurs sont magnifiques, et à ce niveau là on aurait vraiment aimé en découvrir plus encore. Un style de vie que nous n’aurons plus : condo agréable avec piscine, p’tite communauté française et autres plus que sympa, aide pour les corvées ménagères très appréciable…
2006_05010Donc on s’habitue mais ce n’est pas vraiment la vie que l’on rêve de mener, envie de se rapprocher de la nature, d’être dans un environnement plus « sûr ». Ici toujours des doutes sur la présence de polluants : insecticides, métaux lourds… que ce soit dans tous les aliments, dans l’eau de la douche, dans l’air que l’on respire… Ce n’est pas vraiment l’endroit où l’on a envie d’élever nos enfants. Manque d’air, de « liberté » de bouger, d’activités nature.
Alors on fait des choix et comme en tout choix il faut renoncer à certaines choses. On ne peut pas tout avoir, on a déjà la chance d’avoir vécu plein de choses comme on ne l’aurait pas fait sinon. Notre fils a changé aussi beaucoup. Que lui en restera t il comme souvenirs, je ne sais pas mais je suis persuadée qu’il a évolué différemment que s’il n’avait pas bougé. Il me semble que globalement c’est positif !

Maintenant d’autres aventures nous attendent.
L’arrivée d’une petite fille qui va agrandir notre famille…
Et ensuite un nouveau départ. Donc la Suède… Certainement un changement radical après une ville où il y a autant d’habitants que dans tout ce pays nordique. Un climat, une façon de vivre… Plein de choses à découvrir, à vivre !
En attendant presque 3 mois en France où l’on espère bien tous vous voir !!!

14 mai 2006

1er mai à Lijiang

Eh oui, le 1er mai est férié en Chine aussi. Peut-être même plus qu'ailleurs ! Drapeau rouge, défilé sur la place Tien An Men et fête du travail! y'a pas de muguet ni de fête de l'huma, mais ça nous donne des jours de congés, c'est l’essentiel !
Le problème c’est que les jours de congés, c’est pour tout le monde. Tous les Chinois. Ca fait beaucoup. 1 milliard et demi en congés en même temps, dont énormément ne pourront pas sortir de la Chine, on se dit comme pour la fête nationale d’octobre que ce n’est pas le meilleur moment pour la visiter, la Chine.
En octobre donc on avait choisi… le Vietnam. En Mai, la Chine !
lijiang_0081En vol pour Beijing la semaine précédente, je lisais un article dans le China Daily sur « pourquoi les chinois vont-ils toujours tous au même endroit pour les congés ». Une page d’explications et de descriptions, une demi-page de cas concrêt, un exemple : Lijiang, dans le Yunnan.
Ca tombe bien, on y va!

Lijiang est un village (100,000 habitants quand même, en grande majorité de minorité Naxi) de l’ouest de la Chine perché à 2500m d'altitude. Malgré un terrible tremblement de terre en 1996 (7 et des poussières sur l’échelle de Richter), une partie de la vieille ville est restée intacte. Mais surtout, fait rare en Chine, ce qui a été détruit a été reconstruit à l’identique. Bien sûr, la ville possède aussi ses immenses immondes avenues bordées d’immeubles tous plus laids les uns que les autres. Mais la vieille ville est, il faut le reconnaître, superbe.
Nous voilà partis la veille du premier mai pour 4 heures de vol (une courte escale à Kunming) vers Lijiang. Nous cette fois c’est, Timo, Jade, et leurs parents. Pas très discrètes les petites têtes blondes même au milieu de tous ces voyageurs, mais tellement contentes de partir ensemble !
lijiang_055Notre hôtel est à la porte de la vieille ville. Ca tombe bien, on passe donc notre première journée à déambuler dans ses rues. Le temps légèrement couvert offre une température idéale, et finalement, hormis les rues principales, on se perd très facilement dans des ruelles sinon désertes, en tout cas extrêmement calmes. De quoi croiser des habitants hauts en couleurs de leurs costumes traditionnels, dans ces rues pavées bordées de maisons de pierre. Les Naxi formaient bien une des sociétés matriarcales dont on entend parler dans ce coin de Chine. Il reste étonnant pour nous de voir la répartition des tâches ouvrières. En effet, sur les « chantiers » que nous croisons, la quasi-totalité des tâches les plus physiques (portage de briques ou autres cargaisons de ciment principalement) sont effectuées par des femmes. Le macho latin que je suis presque (ou en tout cas que ça me donne l’impression d’être) est stupéfait de voir ces hommes tranquillement adossés à leurs camions, regardant leurs femmes courageusement soulever leurs 40kg de briques de terre.
Le lendemain, on part pour l’aventure ( !). En expatrié Français en Chine, ça veut dire qu’on prend un taxi vers Baisha, un des villages décrits par Le guide (Lonely Planet).
Peu après avoir été déposés par le taxi, on croise une procession funéraire… pas triste ! Exclusivement des hommes, sourires jusqu’aux oreilles, des couronnes de fleurs de plastique précèdent les porteurs du corps, qui est lui recouvert d’un tapis d’aucun style. La cadence de marche est plutôt très rapide, les pétards (non Jade et Timo, pas les têtards, ça c’est dans la mare à Guangzhou) éclatent régulièrement. Amusant !
On marchera deux bonnes heures dans le village d’abord, à travers champs ensuite, pour finir au centre du village, attablés dans un petit resto très sympa. Presque plus de rencontres animales qu’humaines, mais les visages croisés sont toujours souriants, presque attachants. Et les plus étonnés ne sont pas toujours ceux qu’on croit : Timo et Jade ont un succès fou ! Ils contribuent grandement à faciliter les quelques contacts qu’ont peut établir, et qui sont entretenus par Anne et Mariane en mandarin.
lijiang_195Baisha est donc très agréable. Les maisons de pierre et de terre se partagent le premier plan devant la montagne du Dragon de Jade (Yulong Xue Shan), inévitable du haut de ses 5600m. La promenade se terminera par un peu de shopping chez les artisans locaux, et la rencontre de l’incontournable Dr Ho (vieux monsieur qui porte blouse et barbe blanches, ornées d’un grand sourire évidemment), qui trône devant un panneau regroupant les copies des publications le concernant. Il nous dit même que TF1 est passé dernièrement lui consacrer un reportage ! On ne sait pas ce qui est le plus efficace de sa médecine ou de ses facultés de communication !
Un autre taxi (on en trouve encore à Baisha) nous emmènera dans la vallée de Dongba, dont on découvre malheureusement que ce n’est qu’une reconstitution d’un village Naxi. Ce n’est pas grave, une balançoire traditionnelle, peu de touristes et une superbe vue sur la montagne nous permettront d’y passer un agréable moment.
Le retour est un peu plus délicat. En effet, les taxis ne viennent pas jusqu’ici. Il nous faudra attendre une bonne demi-heure au bord de la route (dont on découvre un peu tard qu’elle est en sens unique dans la direction opposée à celle qui nous intéresse) avant de trouver une camionnette qui nous permettra de parcourir les 12km qui nous séparent de Lijiang.
Une bonne nuit de repos sur les matelas extrêmement durs en Chine avant de partir cette fois vers le sud. En parcourant la route qui nous avait menés de l’aéroport à la ville, on avait repéré au loin de magnifiques villages au milieu de rizières. C’est ceux-ci qu’on souhaite visiter aujourd’hui. Le taxi nous laisse donc au premier que nous voyons. Cette promenade sera lijiang_306encore faite de rencontres sympathiques, de magnifiques lumières et couleurs, mélangeant les verts très intenses des cultures avec les ocres purs des façades des maisons en briques de terre. On a tous beaucoup marché ce jour là, et les enfants ont été adorables, entre chamailleries ordinaires et contemplations de chèvres et autres buffles. La balade se termine dans un restaurant local trouvé par hasard autour d’un tardif déjeuner, où les enfant autant que les parents ont été source d’excitation (et de photos) pour le patron ( ?). Arnaud et moi avons même eu droit à la cigarette de bienvenue !
Retour en « stop » à l’arrière d’une camionnette bâchée qui nous laisse de l’autre côté de la vieille ville de Lijiang, ce qui nous permet d’en découvrir une autre partie, calme et tout aussi belle.
Il nous reste une journée dont on ne sait pas encore comment on va l’occuper, quand on rencontre Li et Richard (anciens profs d’anglais Naxi reconvertis en guides touristiques) qui nous allèchent en nous promettant de nous emmener dans des endroits magnifiques où on ne croisera pas de touristes.
Nous voilà donc partis pour une journée de découvertes de nouveaux villages et paysages.
lijiang_386En fait, la journée ne démarre pas aussi bien que prévue puisque non seulement nous partons dans la même direction que celle du premier jour, mais en plus on se retrouve dans la rue principale d’un village parcourue sans cesse par des touristes à cheval. Ce n’est pas vraiment ça qu’on attendait. N’empêche, le village est magnifique ; les maisons sont ici faites de pierre non taillées et le haut de la rue offre une très belle vue sur la vallée et Lijiang en arrière plan. Li nous fait redescendre par une rue beaucoup plus calme, et en profite pour nous parler des traditions locales, de la façon dont vivent les familles (3 générations sous le même toit), nous fait découvrir les plantes locales et leur utilisation ou vertu…
On retourne dans « la banlieue » de Lijiang pour un bon et copieux repas Naxi, accompagné non pas de riz mais d’un pain traditionnel. La région est en effet globalement plus propice à la culture du blé qu’à celle du riz.
Début d’après midi. Départ de l’autre côté de la colline, en direction d’un magnifique lac entouré de collines ou montagnes, au bord duquel se niche un petit monastère tibétain. On arrive au moment de la méditation, au son des chants et autres cuivres des lamas… ambiance à l’intérieur, alors que les abords sont en travaux dans l’attente 15 jours plus tard de la visite du « panchen lama » chinois. C’est impressionnant. Un peu trop même au goût de Timo lorsque les corps résonnent ("ça me casse les oreilles !").
lijiang_421L’un des lamas a les cheveux longs (style dreadlocks). Il sort d’une retraite solitaire d’une vingtaine d’années et on dit de lui qu’il vole par grand vent. Il est réellement impressionnant et dégage une aura perceptible, à moins qu’on ne soit trompé par notre admiration. Jade et Anne se font transmettre une partie de sa sagesse en se faisant caresser le crâne.
Notre promenade se poursuit le long du lac, à la pêche aux têtards (non Jade et Timo, pas ceux qui explosent pendant les processions !),à la rencontre de joueuses de cartes sans age ou de femmes Yi aux tuniques colorées, déchargeant leurs sacs de grains de 40kg.
Li nous emmène enfin dans sa famille. Nouveaux visages souriants, nouvelles cigarette et cerises séchées de bienvenue. Les échanges sont évidemment limités mais personne ne semble gêné ou embarrassé. Seuls quelques mots s’ajoutent aux sourires « trois ans…pas jumeaux… très belle maison… merci »…
Retour « à la ville », les enfants prennent vite un bain absolument indispensable (ah ! ils sont blancs en fait !) avant de s’endormir au resto… les parents suivront de très près.
C'était vraiment chouette et dépaysant. Une autre chine, d'autres chinois, et un air sec et pur! Ca nous a changé de Guangzhou. Nous avons encore une fois apprécié la chance que nous avons de passer cette année en Chine, et d'y découvrir ses paysages, ses cultures, ses peuples...

19 avril 2006

Visite de la capitale

Nous voilà de retour après un week-end à Beijing. En fait plus qu’une fin de semaine pour Nico, il y est parti pour son travail mardi dernier. Timo et moi l’avons rejoint jeudi soir.
Nous étions dans un petit hôtel établi dans une maison traditionnelle chinoise, ancienne demeure d’un Généralissime Wu Junsheng à la fin de la dynastie Qing et se trouvant dans un vieux quartier pékinois (hutong).
beijing_004Le vendredi Nico travaillant, Timo et moi sommes allés visiter la cité interdite. C’est vraiment magnifique. Surtout à mon goût, la partie nord, les appartements privés. Ensemble de petits pavillons admirables, dans des dédales de plus ou moins petites cours paisibles. Nous avons terminé par la zone sud, qui était la seule partie accessible sous les différents empereurs et qui est l’entrée principale, c’est une cohue assez incroyable. Les groupes de tours organisés, occidentaux et chinois s’y bousculent. Les chinois n’étant pas les plus discrets avec des groupes immenses regroupés par couleur de casquette suivant leur guide à fanion et souvent mégaphone. De plus cette zone est pas mal en travaux (comme une grande partie de la capitale) en prévision des jeux olympiques de 2008. Timo a eu son succès habituel de petit caucasien. Auquel il s’est prêté de bonne grâce, répondant  « ni hao » à tout le monde, disant son nom et son âge. Le fait d’arpenter cet immense ensemble m’ayant déjà pas mal fatiguée (Timo avait emprunté la poussette de Jade pour notre confort à tous les 2 !) nous sommes remontés par des parcs bien agréables mais non moins fréquentés. Timo a pu ainsi jouer avec des petits chinois avant d’aller se reposer un peu à l’hôtel en fin d’aprem.
J’ai beaucoup apprécié de me promener ainsi dans cette capitale dont certaines rues sont étonnamment tranquilles, où les gens ont souvent été très aimables. On y croise des petits vieux en costume mao avecbeijing_085 casquette. L’atmosphère est bien différente de Canton. Nous avons ensuite tardivement retrouvé Nico au restau avec un collègue et sa femme. Ceux-ci nous ont fait les honneurs de commander plein de plats délicieux mais vu l’heure avancée et la fatigue de la journée, Timo n’arrêtait pas de gémir « je veux rentrer à l’hôtel » en boucle ce qui nous a obligé à abréger.
Le lendemain nous les avons retrouvé pour aller à la grande muraille. Nous voulions éviter d’aller à Badaling, zone la plus fréquentée mais problème de communication entre les différents intermédiaires (nous, le chauffeur, le collègue de Nico) nous nous sommes retrouvés à…Badaling ! Effectivement on était pas seul ! Notre petite famille est monté en téléphérique (on est pas des sportifs pour rien), Philippe et Sara devaient nous rejoindre à pied. Ils nous ont finalement téléphoné pour dire qu’ils étaient coincés, trop de monde sur la grande muraille, cela n’avançait plus ! L’atmosphère n’est pas au recueillement mais l’ambiance est bon enfant. Il se dégage une impression joyeuse, tout le monde à l’air content d’être là et s’interpelle allégrement. Malheureusement tout cet environnement touristique à outrance (téléphérique, innombrables boutiques, restaurants….) fait quand même un peu perdre le côté impressionnant de l’ouvrage. Enfin cela vaut le coup d’être vu, c’est quand même une sacrée construction avec des portions incroyablement raides !
De retour dans Pékin nous avons laissé nos accompagnateurs pour aller nous balader en direction de la beijing_1211place Tien’anmen où nous avons assisté à la descente du drapeau avec (encore une fois) une foule importante mais bien énergiquement dispersée par les voitures de police à la fin de la cérémonie.
Le dimanche visite du Temple du Ciel et de son parc bien animé. Nous avons déjà pas mal l’habitude des différentes activités pratiquées : tai qi, danses, jeux… Nous avons aussi pu observer des joueurs d’instruments traditionnels qui s’entraînaient dans une joyeuse cacophonie, des sortes de danses avec comme accessoire des raquettes…. Ce mélange de visite culturelle où on peut à la fois visiter des anciens bâtiments (enfin ceux qui ne sont pas fermés pour cause de restauration pour cause de jeux, encore !!!) et de vie quotidienne est toujours étonnante pour nos yeux d’étrangers.
L’aprem balade au gré des petites rues des hutongs, dans une ambiance bien paisible. Avant un retour sur Guangzhou en fin de journée. Même milieu de nuit avec le retard de l’avion !

2 avril 2006

timaricola au pays des kiwis

De plus en plus long, le temps qu’on prend pour mettre ce blog à jour ! Et pourtant, là, on en a des choses à raconter. De notre quotidien en Chine, pas tellement, un petit train-train pas désagréable… Mais des dernières vacances en Nouvelle-Zélande, là on pourrait en raconter des tonnes !!!

Mais on va abréger quand même.

Trois semaines. Trois semaines à sillonner les routes et chemins des 2 îles tous les 3 dans notre camping-car (un vieux Ford transit aménagé, dont le fonctionnement est conforme à l’allure générale : instable !)

Départ donc de Hong-Kong pour un vol direct sur Auckland. Bien sûr la NZ est plus proche de la Chine que de l’Europe. Mais on a quand même 11 heures de vol (de nuit à l’aller) ! 13 heures pour Paris, 11 pour Auckland. Hong-Kong est donc presque à mi-chemin.

On arrive à l’aéroport d’Auckland en fin de matinée et on va direct chercher le camping car, pour aller ensuite chercher notre premier spot pour la nuit après quelques courses dans un supermarché où on se plait à trouver des aliments à l’occidentale, ça nous change ! Et je ne parle même pas du rayon viande… quel régal !

On part donc plein est, Auckland est surement une ville sympa mais on a trop soif d’espace, de mer et d’air pur pour s’y arrêter.

On dormira au bord de la mer, sur la péninsule de Coromandel. Avec le bruit des vagues pour nous bercer…

Traversée de la péninsule, premières belles plages, premières baignades (mais le pacifique sud, c’est frais !). On  file déjà droit vers le sud en direction des lacs volcaniques de Rotorua et Taupo.

nz_n_0341L’heure est aux vapeurs d’eau soufrée, aux geysers et aux bains dans les rivières à 40°C dans la jungle! Tellement chaud que Timo ne veut pas y aller plus que les pieds. C’est étonnant, ça doit être encore plus étrange en plein hiver (la température est parfaite à l’ombre, mais le soleil est violent !)

On continue vers le sud. On longe les splendides volcans de Tongariro sur la desert road (paysage lunaire vraiment étonnant, contrasté à quelques km, par des promenades dans la superbe forêt primaire). Tout ça est très chouette, mais on à hâte de respirer les embruns des 40èmes rugissants !

Direction Wellington donc. On s’arrête à 20 minutes au nord. Beaucoup,  beaucoup de vent. Pas grand-chose à faire à part courir après les mouettes entre 2 rafales ou à l’abri ; c’est le sport favori de Timo !

On hésite à prendre le ferry pour l’île du sud aujourd’hui. Finalement non, ça serait un peu trop la course. On est en vacances après tout.

Bien nous a pris, le journal du bar du petit déj le lendemain nous annonce ce qui nous aurait attendu : des rafales à 150km/h, des vagues de 12m, une traversée de 8 heures au lieu de 3 et quelques côtes cassées et voitures endommagées ! Tous les ferries sont retardés : ça nous laisse le temps de visiter un peu Wellington, admirer les énormes vagues de la houle résiduelle (il doit rester quand même encore des rafales de 100km/h) et le chouette musée Te Papa.

A 18h au lieu de 14, on embarque finalement, pour une traversée encore mouvementée. Sans les nommer, les filles de la famille ont un peu de mal à ingurgiter leur repas du soir même en se cramponnant à la table !

Et nous voilà donc à Picton, dans les Marlborough Sounds pour notre première nuit (au bord de la route celle-là vu notre arrivée tardive) sur l’île du sud.

C’est seulement au réveil (et donc de jour) qu’on découvre la beauté du site : des kilomètres de « canaux » de mer pénètrent la côte sauvage et déchiquetée, dans une ambiance d’un calme et d’une sérénité rares.

On se contentera de les parcourir en camion (une infime partie donc) pour nous diriger plus vite vers notre prochain objectif  (sans oublier de s’arrêter passer des longs moments sur les plages immenses et quasi désertes) : Abel Tasman National Park.

nz_n_106Abel Tasman est un parc côtier réputé pour ses randos à pied et en kayak de mer, entre plages superbes et mer turquoise. On laisse tomber le kayak pas évident avec Timo, pour un bateau Taxi qui nous emmènera à une heure de là sur une plage magnifique. Les otaries et oiseaux de mer se joignent pour rendre la balade encore plus chouette. Le temps d’un pique-nique et nous voilà partis pour une rando de 2h30 dans la jungle, avec des vues étonnantes sur les autres baies et plages. Le rapide retour en bateau nous gratifie de la rencontre de raies et d’un manchot bleu au retour de la pêche… sympa.

Cap à l’ouest maintenant pour un grand bol d’embruns, d’écumes et de pleine mer. Le climat est bien plus frais et le temps change rapidement ici. Les côtes sont déchiquetées, les phoques, otaries et lions de mer se régalent, les plages sont encore une fois… désertes. Mais là on sait pourquoi : du vent, des courants, une eau froide et des averses sporadiques n’incitent pas à la bronzette. Le bon côté c’est la lumière magnifique qui enveloppe les paysages.

La végétation est très dense. Malgré la température plus fraîche (15 -25°C), elle est majoritairement composée de palmiers, nikaus et autres fougères (arborescentes ou non). Et ce, de la plage au… glacier !

Vingt minutes de voiture sur des chemins à 40km/h maxi, c’est ce qu’il faut en effet pour aller de la côte à nzl_183la base des glaciers fox ou Franz Josef. Et pas des petits glaciers ! Vraiment surprenant. La courte marche d’approche se fait dans la forêt tropicale. Seul le vent descendant du glacier permet de sentir la présence des imposantes montagnes à certains endroits du chemin. C’est bien sûr un des spots touristiques de Nouvelle-Zélande, mais on est loin de l’affluence de Chamonix au mois d’août.

Allez, on change encore de décors. 4 à 5 heures de route sinueuse et magnifique, entre canyons, cascades et lacs (peut-être encore plus belle sans la pluie torrentielle qui nous accompagne ce jour là !) et nous voilà à Wanaka. Village au bord d’un lac magnifique, encerclé de sommets plus ou moins ronds, pelées, jaunes d’or à cette époque de l’année (automne). Plus loin la neige au-delà de 2500m. La mecque du vtt et autres activités de montagne. L’occasion d’une superbe petite rando bien sûr.

Plus qu’une petite semaine devant nous (déjà !). On hésite : est-ce qu’on le fait ce crochet vers les fjords de Milford Sound ? C’est loin, cela en vaut-il la peine ?

Allez, on va voir.

On a vu. On n’a pas été déçus. Un temps superbe, une route magnifique au pied de montagnes et glaciers, un fjord impressionnant et une ballade en bateau très sympa ont récompensés ces quelques heures de voyage supplémentaires. Même la nuit passée au bord de la rivière au pied des montagnes sur la route du retour aurait valu à elle seule ce détour !

Maintenant, il ne reste plus qu’à rentrer tranquillement vers Christchurch. On s’arrête sur la péninsule d’Otago à côté de Dunedin chercher un dernier havre de paix avant l’avion du retour.

La première soirée est un peu décevante (on ne voit pas les pingouins qu’on cherchait, mais on n’a pas non plus le courage d’attendre le crépuscule pour les voir rentrer se coucher). On se rattrape sur un excellent petit resto.

nz_n_388Le lendemain nous révèle toute la beauté de la péninsule. Et c’est au terme d’une marche d’une heure qu’on se retrouve sur une plage immense, uniquement peuplée de quelques lions de mer qui font la sieste. Etonnant comme on peut s’approcher près (en prenant quelques précautions quand même) sans trop les déranger. On pourrait passer des heures à regarder ces immenses animaux se prélasser tranquillement au soleil en s’aspergeant de sable de temps en temps. Magique !

Il est maintenant temps de prendre la route de Christchurch, où l’avion nous attend pour Auckland, puis Hong-Kong…

Voilà, c’était un résumé très rapide de 3 semaines de vadrouille. En le relisant, ça semble avoir été la course et c’est vrai que 3 semaines sur l’île du sud n’auraient pas été de trop. Mais en roulant autour de la sieste de Timo, ça c’est plutôt bien goupillé sans trop nous donner l’impression de courir. La prochaine fois, on ciblera un endroit et on planifiera des activités… la prochaine fois…

Peut-être un des derniers textes avant la fin. Le départ définitif de Chine est en effet prévu entre fin mai et mi-juin. Quelques excursions sûrement d’ici là, en profiter avant de partir… mais c’est déjà presque demain !

Reste à savoir où on se retrouvera après Guangzhou !!!

Pas grand-chose à rajouter sur le déroulemnt des vacances. Juste préciser que c’était vraiment un régal de se trouver tous les 3 ensembles pendant 3 semaines. Je pense que cela était encore plus fort pour Timo et Nico qui ont bien profité de ce temps partagé. C’était agréable de pouvoir retrouver des plaisirs simples pour Timo de grattage de sable, ramassage de bâtons, comptage de moutons, courses aux mouettes… Il a aussi conduit le camping car (pour de vrai) et était fier comme tout ! Nous avons trouvé d’ailleurs qu’il avait beaucoup changé pendant ce séjour. Ce qui nous a été confirmé par les maîtresses d’école à son retour. Il est de plus en plus sur de lui, va plus facilement vers les autres (même les grands de 5 ans !)…Il nous fait fondre de plus en plus !

profilSinon petite précision sur notre retour via Hong-Kong, on y a fait l’échographie du 5è mois de grossesse (et oui déjà !). Cette fois les hommes de la famille ont pu voir le bébé et c’était très sympa d’être en famille pour le découvrir. D’ailleurs finalement on a « craqué » et profité de ce qu’on n’était pas en Chine pour savoir si c’est un p’tit gars ou une p’tite minette…

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13 février 2006

Xin nian kuai le!

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Cela fait déjà bien longtemps que nous n’avons pas donné de nouvelles.

Après de longues tergiversations et des demandes insistantes de Timo nous sommes finalement rentrés en France pour les fêtes. Passage quasi éclair pour Nico (1 semaine), un peu plus pour Timo et moi et surtout en dernière minute. D’ailleurs on est arrivé le 25 dans la famille de Nico où personne ne nous attendait et pour une surprise cela a été réussi !
2006_01_0471C’est passé vite, mais c’était agréable de partager ces moments en famille, de voir quelques copains (désolé pour ceux que nous n’avons pas eu le temps de contacter), de bien manger, de profiter un peu de l’hiver et de ses joies.

Le mois de janvier est passé vite ensuite. Nous avons quand même fait une petite excursion à visée achat de meubles chinois soit disant anciens avec nos voisins du dessous, histoire de revenir un peu plus chargé que nous ne sommes partis !
Et déjà les vacances du nouvel an sont arrivées. Nous avons pris un peu d’avance le vendredi 27 pour éviter l’affluence et sommes allés voir Mickey à Hong-Kong. Timo a pu découvrir « la magie de Disney ». Vu que toutes ses copines y étaient allées ! C’était sympa de partager cela avec lui. Nous sommes ensuite restés 3 jours sur l’île où se trouve Disney mais plus à l’écart, petit hôtel sur la plage. C’était vraiment reposant. Même si le temps était maussade le premier jour, se balader au bord de la mer dans des petits villages de pêcheurs était vivifiant. 2006_01_175Le lendemain excursion au temple, avec toute l’affluence d’un jour comme le premier de l’année, beaucoup de ferveur, des démonstrations acrobatiques des moines de Shaolin. Et ballade sur des vrais sentiers ! En terre, avec des cailloux ! Oui pas des sentiers tout bétonnés comme on trouve la plupart du temps ici. Un régal je vous dis.
Il a fallu rentrer malheureusement à cause du boulot de Nico qui a des réunions en Suède (au milieu des vacances…) mais un petit break qui fait du bien. En plus l’ambiance du nouvel an lunaire ajoutait encore un peu de charme.

Déjà à Guangzhou on avait vu se parer de décorations les magasins et habitations. Tout dans les tons rouges, des écritures de bonheur, joie, prospérité et plein de symboles s’y rapportant : petits mandariniers, pleins de fleurs chacune ayant un symbole précis ,..
A Lantau (Hong Kong) et plus précisément à Tai-O le village de pêcheurs, nous avons pu observer les petits autels personnels des gens avec encens et offrandes (vin, salade, canard…).
2006_01_105Les chinois se réunissent en famille pour le »réveillon ». Bien que nous ne soyons que spectateurs, sans comprendre tout, c’est très intéressant. Même à Carrefour, on peut observer que les gondoles changent en fonction des fêtes, donc là les décorations rouges étaient de sortie, ainsi que les sous vêtements de cette même couleur (à porter pour les premier jour de l’année voir plus si c’est notre année zodiacale) et l’affluence à certain rayons permet de deviner que certains mets sont plus prisés : saucisses, graines… Et les bonbons pour offrir en début d’année surtout aux enfants pour qu’elle soit douce. Ce qui s’offre aussi beaucoup c’est une enveloppe rouge (évidemment) avec de l’argent dedans. Traditionnellement des parents aux enfants, ou des couples à un célibataire, c’est devenu aussi du supérieur hiérarchique ou patrons aux employés. Ce peut être 10 yuans ou quasiment un 13ème mois. Timo a reçu 2 enveloppes, de la patronne de l’hôtel à Lantau et de son ayi.
A Hong-Kong nous ne sommes pas allés voir les parades à cause de la foule. Mais Timo à son école a pu observer une danse du lion traditionnelle, et j’en ai croisé beaucoup plus tard dans les rues de Guangzhou. Depuis le nouvel an, il y a des feux d’artifices tous les soirs ici. Officiellement ça a dû s’arrêter hier soir avec la fête des lanternes… on va voir ça !

Finalement on ne raconte plus trop, mais on ne s’ennuie pas !!!

Juste pour ajouter une dernière touche sur le nouvel an chinois au boulot (parce que oui des fois, je bosse !). La tradition veut donc que le supérieur hiérarchique donne une petite enveloppe à tous ses employés, tout en leur souhaitant « Gong Qi Fa Cai ! » (tous mes vœux de prospérité). « Xin Nian Kuai Le ! » est aussi une option, mais ne souhaite qu’une bonne année (pas de prospérité !) L’argent tient une place non négligeable dans ce pays où la plupart n’en ont pas beaucoup ! Donc ces enveloppes sont sensées être offerte à la première rencontre passé la nouvelle année. J’étais à Hong-Kong, puis en Suède, mais il a fallu que je prépare mes petites enveloppes pour mes p’tits gars, les secrétaires, les chauffeurs… tous les gens qui travaillent avec moi quoi ! Ca coûte cher à la fin le nouvel an chinois !!!

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Janvier est aussi un mois important chez les timaricola ! tout à la fin du mois, y’en a un qui a fêté ses 3 ans !!! Il a donc eu la chance d’avoir 2 anniversaires : un en arrivant de Hong-Kong (et le jour de mon départ en Suède), 3 ans à 3, et un autre avec les copains et copines 10 jours après, à la fin des vacances (et le jour de mon retour de Suède)… petit veinard ! Et ça lui plait bien !

Nous voilà donc de retour dans le calme relatif de la vraie vie. Heureusement, ça ne va pas durer longtemps, on prépare déjà les valises pour les grandes vacances : départ dans moins de 2 semaines maintenant pour l’autre côté du monde (par rapport à l’Europe bien sûr, on profite d’avoir déjà fait la moitié du chemin !) : le pays des kiwis !

6 janvier 2006

happy new year!

happy20061

voeux2006


22 décembre 2005

noyeux joël!!!

noel_1_1

posté le 25 décembre 2005, à Grenoble!!!

12 décembre 2005

Juste pour commenter un peu les photos. Le

Juste pour commenter un peu les photos. Le week-end dernier, alléché par une description idyllique de2005_11_269 copains ,nous sommes allés faire un tour à Bayun Shan, la « montagne » de Guangzhou. Un peu comme la bastille pour les Grenoblois. Nos amis donc avaient trouvé l’endroit reposant, calme… Effectivement c’est vert, y’a des temples et des fleurs ,mais il y avait des milliers de chinois aussi !!! Donc le calme était relatif !
Enfin j’exagère, nous avons pu nous balader quand même dans des coins sympa et pique-niquer au calme. C’est plus à la descente que nous avons eu un peu l’impression d’être submergé par une marée humaine que nous ne laissions pas indifférent avec Timo évidemment ! Nous avons même à certains moments couru pour esquiver les hordes de paparazzis ! (J’en rajoute à peine !)
En semaine cela doit être plus reposant !

Noël approchant, et même ici on commence a s’en rendre compte : bonnets rouges sur la tête de tous les vendeurs des grands magasins et déco à l’avenant. Et surtout matraquage intensif à l’école française !
Donc nous avons installé quelques décos (évidement pas de vrais sapins en vente, que du plastique !) nous avons donc opté pour un bonsaï de noël ! Renforcé d’une évocation de sapin rouge (voir album), si c’est très joli ! Timo adore !
2005_12_004En plus Lisa nous a donne un calendrier de l’avent et ça c’est parfait pour motiver un Timo pour manger : « après on ouvre une petite porte avec un chocolat ! ».

Samedi il y avait la fête de noël de l’école. Nous avions déjà eu une avant-première avec "petit papa noël " en boucle par Timo ! C’était sympa, il y a eu un spectacle (clown + magicien), puis les enfants ont chanté, enfin Timo a pleuré au début, puis il a chanté quand il était sur les genoux de son papa, du coup dans le public on entendait plus que lui !
Et le père Noël est même passé avec des petits cadeaux ! Les enfants étaient ravis !
Bon, tous les jours Timo me demande quand est ce qu’il va revenir avec sa voiture de course rouge télécommandée qui tourne dans tous les sens !

Et ce dimanche Lisa avait organisée une journée karting. Les pilotes se sont bien amusés, les spectatrices un peu moins ! Si, c’était une bonne journée,  les enfants en ont aussi bien profité, c’était chouette. Juste un peu long dans le bruit et les vapeurs d’essence ! Le trio gagnant a failli être français mais Nico s’est inspiré d’Alesi, un des plus rapides au tour mais beaucoup de tête à queue et de gravier, il a même cassé un kart ! Je rassure sa maman, il n’a rien !

Pour les fans et surtout la famille je signale que j’ai ajouté aussi des photos à Octobre (prises par Papo et que j’avais oubliées !)


30 novembre 2005

6 mois déjà !...

guangzhou___ersha

Eh oui! C’est un lieu commun mais le temps file à toute vitesse !
Alors est-ce déjà l’heure de faire un bilan ? On peut ébaucher cela mais il va falloir que je mette mes idées au clair il y a tellement de sentiments mélangés et c’est difficile de retranscrire pas mal de choses de la vie d’ici. On a l’impression quand on essaye d’expliquer certaines choses, on nous répond « ben pourquoi vous ne faites pas ceci ou cela », « mais je ne comprends pas  pourquoi ceci ou cela », c’est vraiment un pays, une culture, une manière de fonctionner tellement différente de nous sur certains points, et en ville plus sur le fond que sur la forme, qu’il faut renoncer à une partie de sa logique occidentale.
Je ne sais pas si c’est très clair ?

2005_11_233Je pense qu’il faut déjà vraiment parler le mandarin et être imprégné de culture chinoise pour pouvoir comprendre voire s’intégrer, sinon on laisse faire, on s’adapte mais on ne maîtrise pas tout ce qui passe autour de nous. Moi qui critiquais les expats qui ont tendance à se regrouper à l’étranger je comprends mieux pourquoi, et même nous faisons la même chose.
Faut dire qu’un an c’est vraiment court. J’en vois qui sourient, non non on ne reste pas plus !
La boite de Nico aurait bien voulu mais on a été ferme. Alors c’est sûr que quand on reviendra on ne pourra pas vraiment dire qu’on connaît la Chine, une vie suffirait elle ?
Ce qui est frustrant aussi c’est de savoir qu’il y a des endroits magnifiques dans ce pays et que nous n’aurons pas le temps de les voir.
2005_11_077Pourquoi ne pas rester alors me direz-vous ? Bonne question et comme je le disais en préambule il faut arriver à démêler les différentes impressions positives et négatives pour arriver à expliquer.
Oui c’est formidable de quasiment tous les jours être confronté à quelque chose de nouveau, de différent pour nos yeux d’occidentaux : l’ambiance des petites rues, des petits marchands, les sourires des gens, toute cette vie, cette animation…
Vivre dans un condo vraiment agréable et recréer une petite communauté d’amis comme une famille… J’apprécie d’avoir du temps pour moi, pour Timo.
Oui mais… tout d’abord Nico n’est pas très heureux dans son boulot et c’est un euphémisme. Rien que pour cela l’aventure ne donne pas envie d’être continuée, et puis nous avons envie d’un autre style de vie, pas dans une immense ville de 10 millions d’habitants, très polluée, envie d’élever Timo dans un autre environnement où il puisse plus facilement courir dans l’herbe, gratter la terre, où l’hygiène soit meilleure. Tout est une aventure mais tout est plus compliqué. Encore une fois je pense qu’au bout de quelques années cela se simplifie. Apres plusieurs années passées ici cela doit être difficile de se réadapter à l’occident. C’est peut-être un peu tôt pour le dire mais je pense que certaines choses me manqueront quand nous rentrerons. Et pas seulement l’ayi pour faire la cuisine et le ménage !

2005_11_2281Sinon on a pu profiter d’un bout de nature le week-end dernier grâce à Arnaud et Anne qui nous ont emmenés dans leur voiture avec Jade leur fille. A une heure de chez nous une colline, un parc payant, où l’on a pu se balader, se rouler dans l’herbe, voir des temples et des petits villages anciens (?). C’était vraiment très agréable une petite bouffée d’oxygène. En plus le temps était idéal, soleil, ciel bleu, et frais.
Mais il faut que je rajoute quelque chose, depuis que j’ai commencé à écrire il y a quelques jours déjà, mes sentiments ont évolués et je fais une crise de claustrophobie : les montagnes me manquent !!! Envie d’altitude, de vue dominante, d’air pur, de verdure, de ciel bleu profond, de vraie nature non domestiquée par l’homme ! Et aussi d’un peu de reblochon…

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Un an (!) à Guangzhou
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